Les pesticides présents dans l’agriculture conventionnelle continuent de susciter des inquiétudes. Une étude récente de l’association Générations Futures dévoile les légumes les plus touchés par ces substances. Parmi eux, quatre figurent tristement en tête. Privilégier leur version biologique pourrait être une solution pour préserver votre santé.
Les légumes les plus contaminés
Selon le rapport basé sur 2 000 échantillons, 48 % des légumes non bio contiennent des résidus de pesticides, et 23 % d’entre eux abritent des substances classées CMR (Cancérigènes, Mutagènes, Reprotoxiques). En tête de liste, le fenouil est le plus contaminé, avec 46 % des échantillons affectés. La salade (43 %), la courgette (38 %) et le poivron (32 %) complètent ce triste classement.
Ces légumes, très prisés dans l’alimentation quotidienne, sont donc particulièrement exposés. Le choix de produits issus de l’agriculture biologique permet de limiter l’ingestion répétée de résidus nocifs.
D’autres substances inquiétantes
Au-delà des pesticides CMR, 32 % des légumes non bio contiennent des perturbateurs endocriniens. Ces composés chimiques peuvent affecter le système hormonal et avoir des répercussions sur la santé. Autre source d’inquiétude : les PFAS, surnommés "polluants éternels", détectés dans 21 % des échantillons. Bien qu’à des niveaux qui ne provoquent pas immédiatement de pathologies, leur ingestion régulière reste préoccupante.
Pour limiter votre exposition aux pesticides, privilégiez autant que possible les légumes biologiques, en particulier le fenouil, la salade, la courgette et le poivron. Ces choix alimentaires peuvent être bénéfiques pour votre santé, surtout à long terme. Renseignez-vous et adaptez vos habitudes pour une alimentation plus saine.
Pour résumer
Une étude révèle que le fenouil, la salade, la courgette et le poivron figurent parmi les légumes les plus contaminés par les pesticides en France. Contenant parfois des substances classées CMR ou perturbateurs endocriniens, ces légumes méritent d’être choisis bio pour limiter les risques sanitaires liés à leur consommation.