Les frais d’obsèques, souvent sources de stress pour les familles, sont au centre d’un grand changement en 2025. Avec un coût moyen de 4 700 à 5 000 euros, organiser les funérailles d’un proche peut être un fardeau. Une réforme apporte désormais un soulagement bienvenu en permettant un prélèvement facilité sur les comptes du défunt.
Une hausse du montant prélevable sur le compte du défunt
Dès 2025, il sera possible de prélever jusqu’à 5 910 euros sur le compte bancaire du défunt pour couvrir les frais d’obsèques, même en l’absence d’une assurance obsèques. Cette somme est directement accessible sur présentation des factures, permettant ainsi aux familles d’éviter des avances coûteuses. Ce montant, fixé par la loi, vise à soulager les proches dans cette période difficile.
Qui paie en cas de fonds insuffisants ?
Si les avoirs du défunt ne suffisent pas, les héritiers doivent régler la différence. Cette obligation est inscrite dans le Code civil, qui impose une dette alimentaire aux enfants envers leurs parents, incluant les frais funéraires. Cependant, la somme peut être déduite de la succession à hauteur de 1 500 euros. Même en cas de renoncement à l’héritage, la charge des obsèques reste obligatoire.
Pourquoi cette réforme est essentielle ?
Avec des coûts variables selon les régions et les prestations, les funérailles peuvent peser lourdement sur les finances. Cette réforme simplifie les démarches administratives et garantit un soutien financier pour les familles. Elle reflète une prise de conscience des besoins des proches face aux défis financiers et organisationnels liés à un décès.
En 2025, cette réforme apporte un véritable soulagement aux familles endeuillées. Pensez à vérifier les dispositions en vigueur et à anticiper les démarches administratives pour aborder cette étape difficile avec plus de sérénité.
Pour résumer
Les frais d’obsèques évoluent en 2025 : jusqu’à 5 910 euros pourront être prélevés sur le compte du défunt pour les financer. Une réforme qui simplifie les démarches et soulage les familles, tout en prévoyant une répartition équitable entre héritiers en cas de fonds insuffisants.