Bonne ou mauvaise nouvelle ? Après une hausse marquée en 2024, la taxe foncière devrait connaître une augmentation plus modérée en 2025. L'indice de revalorisation, basé sur l’inflation, serait fixé à 1,7 %, selon les estimations provisoires de l'Insee. Quelles en seront les conséquences pour les propriétaires ? Voici ce qu’il faut savoir avant que l’indice définitif ne soit publié.
Une hausse modérée prévue pour 2025
Comment est calculée la taxe foncière ?
La taxe foncière repose sur la valeur locative cadastrale (VLC) du bien, une estimation du loyer potentiel. Cette base est réévaluée chaque année en fonction de l’inflation. L’Insee prévoit une augmentation de 1,7 % de cet indice pour novembre 2024, soit une baisse par rapport à la hausse de 3,9 % enregistrée en 2024.
Ce que cela signifie pour les propriétaires
En pratique, le montant de la taxe dépend aussi des taux d’imposition votés par les collectivités locales. Certaines communes, face à des besoins budgétaires, pourraient encore augmenter ces taux, impactant directement les montants à payer.
Une revalorisation attendue le 13 décembre
L’indice définitif de l’IPCH (Indice des prix à la consommation harmonisé) sera publié le 13 décembre par l’Insee. Ce chiffre déterminera officiellement la base de calcul pour 2025. D'après les premières estimations, la hausse devrait rester stable autour de 1,7 %, un léger répit comparé à 2024.
Impact local : une situation variable selon les communes
Les collectivités locales conservent la main sur les taux appliqués. Ainsi, des écarts significatifs sont attendus en fonction des choix budgétaires des communes. Les propriétaires sont donc invités à suivre attentivement les décisions prises au niveau local.
Avec une hausse prévue de 1,7 %, la taxe foncière en 2025 sera plus clémente qu’en 2024, mais elle reste un sujet de préoccupation pour de nombreux propriétaires. Restez informé des décisions de votre commune pour anticiper au mieux votre budget.
Pour résumer
La taxe foncière 2025 devrait augmenter de 1,7 % selon les prévisions de l’Insee. Bien que cette revalorisation soit inférieure à celle de 2024, les choix budgétaires des communes influenceront le montant final. Les propriétaires doivent se préparer à des variations locales.