Taxe d’habitation sur les résidences secondaires : pourquoi la facture explose en 2024
La taxe d’habitation pour les résidences secondaires connaît une hausse spectaculaire en 2024. Découvrez pourquoi cet impôt grimpe dans certaines communes.
La taxe d’habitation pour les résidences secondaires connaît une hausse spectaculaire en 2024. Découvrez pourquoi cet impôt grimpe dans certaines communes.
Alors que la taxe d’habitation a été supprimée pour les résidences principales, elle continue de s’appliquer aux résidences secondaires. En 2024, de nombreux propriétaires voient leur facture augmenter fortement. Inflation, hausse des valeurs cadastrales et majorations locales expliquent ce bond.
La taxe d’habitation secondaire (THRS) repose sur la valeur locative cadastrale, ajustée chaque année selon l’inflation. Cette base est multipliée par un taux fixé par chaque commune, qui peut appliquer une majoration de 5 à 60 % dans les zones tendues.
Le nombre de villes utilisant cette majoration a explosé, passant de 308 en 2023 à 1 461 en 2024, selon la DGFiP. Dans le même temps, les zones en tension immobilière sont passées de 1 136 à 3 697 communes. Résultat : une hausse moyenne de 40 % pour les propriétaires concernés.
Selon les données de 2023, les montants varient largement selon les régions :
En un an, la moyenne nationale est passée de 764 euros en 2022 à 1 001 euros en 2023, soit une augmentation de 31 %. Avec l’extension des majorations locales en 2024, ces chiffres devraient encore grimper.
La hausse de la taxe d’habitation secondaire est une conséquence directe de la crise du logement et des choix fiscaux des communes. Si vous êtes concerné, renseignez-vous auprès de votre mairie pour comprendre les facteurs locaux et anticiper vos charges.
En 2024, la taxe d’habitation secondaire augmente fortement, portée par l’inflation et les majorations locales dans les zones tendues. Le montant moyen dépasse déjà les 1 000 euros en France et dans certaines régions, il sera bien au-delà.