Une tendance mondiale inquiète les experts : le cancer colorectal touche de plus en plus les moins de 50 ans. Décryptage d’un phénomène alarmant.
Le cancer colorectal, autrefois considéré comme une maladie touchant majoritairement les seniors, gagne du terrain chez les plus jeunes. En moins d’une décennie, les cas diagnostiqués avant 50 ans ont explosé dans de nombreux pays. Pourquoi cette augmentation, et que faire pour s’en prémunir ? Revenons sur les faits et les recommandations des experts.
Le cancer colorectal, troisième cancer le plus fréquent chez l’homme et deuxième chez la femme en France, connaît une progression mondiale inquiétante chez les moins de 50 ans. Selon une étude publiée dans The Lancet Oncology, l’incidence du cancer colorectal précoce a augmenté dans 27 des 50 pays étudiés, avec des hausses particulièrement marquées en Nouvelle-Zélande, au Chili et à Porto Rico.
Les chercheurs relèvent que des facteurs comme l’alimentation, le surpoids et le manque d’exercice physique contribuent à cette tendance. Les symptômes à surveiller incluent des saignements rectaux, des douleurs abdominales et une perte de poids inexpliquée. Une vigilance accrue et une sensibilisation à ces signes peuvent faire toute la différence.
Bonne nouvelle pour la France : contrairement aux États-Unis ou à l’Australie, les taux restent stables. Cependant, une « augmentation modérée » de cas chez les femmes de 40 ans a été observée récemment, selon Santé Publique France. Ce constat appelle à une vigilance accrue, notamment via les programmes de dépistage dès 50 ans, ou 45 ans en cas d’antécédents familiaux.
Les experts recommandent des mesures simples pour réduire le risque :
Face à cette hausse inquiétante, la prévention reste notre meilleure arme. Informons-nous, adoptons un mode de vie sain et profitons des programmes de dépistage pour nous protéger et protéger nos proches.
Le cancer colorectal touche de plus en plus de jeunes à travers le monde, selon une étude récente. En France, les taux restent stables mais appellent à la vigilance. Adopter une hygiène de vie saine et participer aux programmes de dépistage peut réduire considérablement les risques de ce cancer.
