Un test simple à faire chez soi qui peut vous sauver la vie : l'Institut national du cancer lance une nouvelle campagne de sensibilisation.
Atteindre la cinquantaine est un cap important dans nos vies. C'est aussi le moment de penser sérieusement à votre santé, notamment en participant au dépistage du cancer colorectal. Saviez-vous que ce cancer, qui touche le côlon ou le rectum, est le deuxième plus meurtrier en France ? Pourtant, il existe un moyen simple de s'en protéger.
Vous avez entre 50 et 74 ans ? Ce dépistage est fait pour vous, surtout si vous n'avez pas d'antécédents personnels ou familiaux particuliers. Le test est remarquablement simple : il suffit de prélever un petit échantillon de selles et de l'envoyer par la poste au laboratoire. Le tout se fait chez vous, en toute intimité, sans consultation médicale.
La bonne nouvelle ? Ce dépistage est entièrement pris en charge par l'Assurance Maladie. Vous n'avez rien à débourser pour protéger votre santé.
Les statistiques sont éloquentes : dépisté à un stade précoce, ce cancer se guérit dans 9 cas sur 10. À l'inverse, lorsqu'il est détecté tardivement, les chances de survie à cinq ans chutent dramatiquement à 14,3%.
Pourtant, seulement 34,2% des personnes concernées réalisent ce test, alors que l'objectif européen est fixé à 65%. Les femmes sont légèrement plus vigilantes que les hommes, avec un taux de participation de 35,7% contre 32,8%.
Vous pouvez demander votre kit de dépistage :
L'Institut national du cancer diffuse depuis le 3 mars un spot télévisé au ton léger qui rappelle : « Vous n'êtes pas obligé de faire votre dépistage le jour de votre anniversaire, mais dès 50 ans, faites-le tous les 2 ans et avant tout symptôme ».
N'attendez pas l'apparition de symptômes. Ce test rapide, à renouveler tous les deux ans, peut littéralement vous sauver la vie.
L'Institut national du cancer lance une campagne de sensibilisation au dépistage du cancer colorectal. Ce test simple, à réaliser chez soi et pris en charge à 100%, s'adresse aux personnes de 50 à 74 ans. Dépisté tôt, ce cancer se guérit dans 90% des cas, mais seulement un tiers des Français concernés participent au dépistage, alors que près de 47 600 personnes sont touchées chaque année.
Portée par un amour profond pour la langue française, j’ai d’abord exploré le monde de l’enseignement avant de me consacrer à la rédaction web. Mon parcours littéraire et mon expérience m’ont permis de développer une plume agile et curieuse.
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